Archives des éditos

Date de publication: 19-02-2024

En quoi l’Histoire comme discipline, au demeurant difficile à cerner précisément, est-elle susceptible d’intéresser la psychopathologie ? C’est l’une des questions que nous nous sommes posées lors de la Journée d’étude organisée par notre École intitulée Les variations de l’invariant. La parution récente d’un ouvrage d’Hervé Mazurel au titre à la fois engageant, surprenant et provocateur : L’inconscient ou l’oubli de l’...

Edito de Claude Landman, "Le goût de l’Histoire ?"
Date de publication: 12-01-2024

Charles Melman, le fondateur de notre École, considérait que l’obstacle majeur à ce que la psychopathologie devienne une discipline rigoureuse tenait à son enracinement persistant dans le modèle du savoir médical. À savoir que la cause de la souffrance est à rechercher dans le corps, ici au niveau du cerveau.

Edito de Claude Landman, "Un problème de méthode ?"
Date de publication: 16-10-2023

Dans le film d’entretiens avec Charles Melman intitulé Un psychanalyste dans la ville, qui sera projeté le samedi 14 octobre prochain à 13 heures au Théâtre Saint-Martin, avec entrée libre, ce dernier répond avec entrain et pour notre plus grand intérêt, aux nombreuses questions relatives à la psychopathologie que lui pose la réalisatrice Sylvie Blum.

Editorial du doyen Claude Landman, "Le sans-père"
Date de publication: 04-09-2023

À la fin de son enseignement Lacan s’est appuyé, pour lire la clinique, sur une curieuse petite écriture mathématique appartenant à la topologie des nœuds, celle du nœud borroméen à trois.

Edito de Claude Landman, « Au-moins-trois »
Date de publication: 20-03-2023

En 1668 déjà, Racine repérait en le décrivant dans un style burlesque et en alexandrins le goût immodéré des plaideurs pour les tribunaux et la jouissance obscure qu’ils retiraient de leur quête revendicative et procédurière sans frein ni fin, au sujet d’un dommage réel insignifiant ou imaginaire (ici la volaille du voisin qu’il laisse aller et manger dans le pré du requérant nommé Chicanneau) :

Quatorze...

Édito de Claude Landman : Les plaideurs. Remarques psychopathologiques
Date de publication: 16-01-2023

Le néologisme le parlêtre, forgé par Lacan et préféré à lêtre parlant pour caractériser notre espèce, signifie d’abord que l’être, quelle que soit la forme sous laquelle son concept se décline, ne précède pas la parole mais est la conséquence de son exercice. C’est la parole qui fait surgir à l’horizon la dimension de l’être dans sa complétude.

Édito de Claude Landman : Parlêtres
Date de publication: 26-07-2022

À l’automne 1963 se tenait à La Salpêtrière l’ultime séance prévue de la Société Française de Psychanalyse. La paranoïa était au programme, et dans les esprits. Rossolato, un vieux de le vieille, assurait le matin, j’avais la charge de l’après-midi, inquiet des raisons qui avaient fait Lacan désigner pour ça un jeune en formation.

Édito de Charles Melman : Une prière devant le mur mitoyen
Date de publication: 31-05-2022

Il m’est arrivé de me disputer. C’était à un Salon du livre sous la tente de Philosophie magazine avec un philosophe médiatique sur le thème de la liberté. Après son exposé dont la gestuelle démonstrative déployée pour illustrer le thème de Kant « La limite de la liberté est de ne pas faire à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fît » faillit plusieurs fois m’éborgner, je fis remarquer, les yeux encore humides, à mon...

Édito de Charles Melman : Souvenir sans importance
Date de publication: 24-04-2022

On attend depuis Hippocrate que le médecin soit au chevet du malade sans qu’il prenne en compte son identité, religion, état de fortune, bref soit une sorte de prêtre laïc ordonné par le service de la vie, quel qu’en soit le porteur.

Comme toutes les attentes, celle-ci sera déçue et pourra s’avérer serve des pires causes, la médecine être un instrument parmi ceux utilisés pour casser et détruire l’individu.

Édito de Charles Melman : Furor samedi
Date de publication: 14-03-2022

Freud, le brave homme, a cru qu’en dévoilant les racines inconscientes de la guerre il allait l’empêcher. De même, et à propos de Moïse, qu’en montrant le caractère fondamentalement hétérogène de l’ancêtre, il allait couper l’herbe sous le pied du racisme. On sait qu’il n’en a rien été et il a fallu que la Princesse Bonaparte paie une rançon considérable pour que son héros soit exfiltré à Londres.

Édito de Charles Melman : Pourquoi la guerre ?

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