Le Club des Cinq : les cinq psychanalyses de Freud – "Le cas Dora" par Angela Jesuino et Charles Melman

Lieu : 
Centre Sèvres 35 bis rue de Sèvres 75006 Paris
Date actu: 
31/03/2016 - 21:00


Le Club des cinq : les Cinq psychanalyses de Freud

Séminaire de l’Année Professionnelle EPhEP

ouvert au Collège de l’ALI et aux professionnels

 

 


La girafe du "petit Hans"

Jeudi 31 mars

Mme Angela Jesuino, psychologue clinicienne, psychanalyste avec le Dr Charles Melman :

« Dora ou le théâtre du phallus »

Nous savons que la cure de celle qui a été diagnostiquée par Freud en 1900 comme « petite hystérie » a été d’une importance majeure pour la mise en place de la méthode psychanalytique, sa théorie et son éthique. Mais aujourd’hui que peut-elle encore nous apprendre ? Il faudrait accepter de suivre Dora dans ses déboires avec l’instance phallique pour essayer de rendre compte de l’actualité de ce cas d’hystérie qui continue
à poser des questions que notre modernité n’a pas tout à fait résolues.





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PROGRAMME 2016

21 janvier 2016 : Dr Marc Morali, psychiatre, psychanalyste, sur « Le ‘petit Hans’, cas ou mythe psychanalytique ? »

04 février à 21h : Dr Charles Mel­man, psychiatre, psychanalyste, sur “L’homme aux rats”

18 février à 21h : Dr Jean-Paul Hiltenbrand, psychiatre, psychanalyste, sur " Le petit Hans"

10 mars à 21h : Dr Jean-Jacques Tyszler, psychiatre, psychanalyste, sur “L’homme aux loups”

31 mars à 21h : Mme Angela Jesuino, psychologue clinicienne, psychanalyste, sur le cas Dora

 

 

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« Le petit Hans », par Marc Morali en dialogue avec Charles Melman


Lacan nous enseigne que le mythe est la réponse de l’inconscient à une aporie logique.

Le « cas » du « petit Hans », publié par Freud en 1906, a longtemps constitué une magistrale leçon clinique, servant ainsi de guide pour la compréhension et le traitement de la phobie à quelques générations de psychanalystes, récitant en chœur ce qui relève presque d’une profession de foi : que le père se montre incapable de priver la mère engendre chez l’enfant une angoisse qui trouve sa solution dans la production d’un symptôme, une bêtise dira Hans lui-même, en l’occurrence la peur du cheval.

L’affaire pourtant n’est pas simple. Et si la biographie de Max Graff ne suffit pas,  l’examen du chemin parcouru par Lacan entre le commentaire de cette belle histoire dans le séminaire La relation d’objet et les propos qu’il tiendra quelques 23 ans plus tard dans une conférence intitulée « Sur le symptôme », à Genève en 1974, montrent assez la complexité de l’affaire.

Je proposerai au cours du travail que je présenterai l’hypothèse de lecture suivante : le texte que Freud écrit au début du siècle dernier constitue dans le champ de la psychanalyse le paradigme qui sera convoqué par Jacques Lacan lors du changement radical opéré dans sa Neurotica vers les années 1975, changement qui conduira celui-ci à débaptiser l’inconscient freudien, esquissant dans ce mouvement même l’idée d’une clinique nouvelle.

 

Marc Morali

Documents de préparation 

>> Frise historique de l'étude du cas du « petit Hans »  ( document publié dans la revue L'UneBévue de 1993 et disponible dans le domaine public ) : page 1, page 2, page 3, page 4, page 5.

>> Texte de Harold Blum : « Le petit Hans : une critique et remise en cause centenaire »

>> Marc MoraliRepères bibliographiques


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Dr Jean-Paul Hiltenbrand, psychiatre, psychanalyste, avec Charles Melman, 

sur Le “petit Hans”

 

Si le symptôme névrotique se révèle être la conséquence signifiante du Réel du non rapport sexuel, les phobies, elles, sont-elles assimilables à ce principe ? Bien entendu, cette question s’autorise d'un passage par la clinique du ‘petit Hans’ et les commentaires de Freud.

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Dr J-J.Tyszler,psychiatre, psychanalyste, avec Charles Melman :

« L’Homme aux loups, remarques sur la casuistique 
et la technique »


Pour certains analystes le cas de l’Homme aux loups est caractéristique d’une névrose obsessionnelle, pour d’autres l’hypocondrie délirante fait relire l’ensemble du tableau, pour d’autres encore il s’agit d’un border line… Dubitatif, Lacan soulignera les conséquences du maniement par Freud du transfert. Qu’en penser aujourd’hui ?