Psychanalyse et "lalangue"

La rubrique "Psychanalyse et lalangue" cherche à exposer, et à rendre compte de la psychanalyse dans le monde, et s’interroge sur la manière dont elle est accueillie, et dont elle se pratique, en fonction des continents et des cultures où des psychanalystes l’exercent.
Existerait- il en effet une manière propre à chaque pays d’appréhender le psychisme?
Devons nous écrire une psychopathologie qui serait propre à chaque région du monde, qui rendrait nécessaire de l’approcher spécifiquement?
Peut-on parler d’une clinique des Jouissances variant au gré des latitudes et des continents?
Quel regard un psychanalyste, avec les outils que lui donne la théorie et la pratique lacanienne, porte t-il sur la façon de vivre, de parler, et d’aimer de ses concitoyens ?
Nous avons souhaité ouvrir nos colonnes le plus largement possible aux psychanalystes exerçant dans des contrées différentes, et leur avons demandé de s’exprimer s’ils le souhaitaient, dans leur propre langue d’origine, afin que cette lecture, et ce débat, puissent être accessibles au plus grand nombre, qu’ils soient praticiens en exercice, ou lecteurs du site intéressés par la psychanalyse.

H. Sheehan : From leann na nGealt to Schizophrenia «Structure of Refusal ?»

1908 was an important year in the history of psychoanalysis. The first psychoanalytic Congress was held in Salzburg in the spring of that year and Freud tells us that it “brought together friends of psychoanalysis from Vienna, Zürich and other places”.[1] One of the results of this Congress was the founding of a periodical called “The Yearbook for Psychoanalytic and Psychopathological Research” which appeared for five years under the editorship of Jung and the direction of Freud and Bleuler.

H. Sheehan : From leann na nGealt to Schizophrenia «Structure of Refusal ?»

Diana Kamienny-Boczkowski : Influence of foreign languages in psychoanalysis

Ce texte a été produit et présenté en 2006 pour un congrès qui avait lieu en Chine la même année.
L’auteur, de langue maternelle hispanique, l’a d’abord rédigé en français, puis traduit en anglais. Il fût revu par un anglophone et entendu par des chinois et des coréens.
Il était la réponse à une question que se posait alors l’auteur, issue de sa propre expérience psychanalytique, sur la nature de la langue qu’elle pratiquait.
Ce travail eût une suite, un article sur Lacan et la langue japonaise, paru en 2013 dans la revue Savoirs et clinique, n°16.
L ‘expérience analytique avec quelques patients japonais, et coréens, ainsi que la lecture des philosophes s’occupant de traduction comme Barbara Cassin, m’ont conduit à créer l’espace psychanalyse et transferts...

Diana Kamienny-Boczkowski : Influence of foreign languages in psychoanalysis

Pages