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Claude Landman : La psychopathologie depuis Freud -2
J’ai conclu, vous vous en souvenez peut-être, notre dernier entretien en vous disant que nous partirions aujourd’hui des Études sur l’hystérie publiées en 1895, qui sont, vous disais-je, à la naissance de la psychanalyse. Que j’utilise ici le terme de naissance n’est pas une métaphore. Pourquoi ce n’est pas une métaphore ? C’est simple. C’est en 1895 que Freud donne une nouvelle méthode qui inaugure le nom de psychanalyse. Mais qu’est-ce qui fait le fond de cette nouvelle méthode que Freud nomme psychanalyse sinon – je vais dire comme ça, ça ne va pas vous paraître trop compliqué – l’assomption par le sujet de son histoire en tant qu’elle est constituée, cette histoire qui va être assumée – c’est ça, l’assomption – en tant qu’elle est constituée par la parole adressée à l’autre. Au fond, ça n’est pas si compliqué. Mais c’est de là que Freud est parti, de l’importance de la parole, dans l’assomption par le sujet de son histoire, dans le cadre de cette méthode, qu’il a nommée psychanalyse.