Nous allons continuer à avancer ce soir dans la lecture lacanienne du cas de L’Homme aux rats. Nous nous étions arrêtés la dernière fois sur deux constats.
Le premier, partagé par Freud et par Lacan, quoique pour des raisons différentes, était que Ernst Lanzer n’avait pas terminé sa psychanalyse.
Nous voici donc arrivés au terme de notre lecture lacanienne de ce cas clinique extraordinaire de Freud, celui du patient auquel il a donné le nom de L’Homme aux rats. Vous savez que pour Ernst Lanzer, mais ceci est éminemment repérable dans la clinique de la névrose obsessionnelle en général, cette question du terme se posait avec une particulière acuité, était au cœur de sa problématique. Comme le souligne Charles Melman, toujours dans cette même leçon du 13 octobre 1988, évoque, je cite :
Nous allons donc repartir ce soir de la question que nous avions laissée en partie en suspens la dernière fois : qu’est-ce qu’Ernst Lanzer a vu, à l’âge de 4 ans, sous les jupes de Mademoiselle Robert (Rudolf en réalité), puis plus tard sous celles de Mademoiselle Rosa qui deviendra une Fraü Hofrat, la femme d’un conseiller aulique ?
MTh1-CM 5 Développement, fonctionnement et processus psychiques