Puisque, on va commencer par ceci, c’est que, de façon très générale, évidemment, ce qui ne va pas dans notre espèce, c’est le déficit qu’elle rencontre dans la jouissance. Personne de ce côté-là qui puisse être satisfait. Jusque-là, je crois que l’on est à peu près d’accord. Mais, ce qu’il y a de beaucoup plus drôle, et sans doute, de plus riche d’effets, c’est de vérifier que cette insatisfaction est un passage, un état nécessaire pour rendre accès à la jouissance sexuelle possible. Voilà bien l’obstacle auquel nous avons affaire : d’un côté, donc, cette insatisfaction pérenne, puisqu’elle est signalée depuis que nous avons des résidus littéraires, on ne parle que de ça, c’est-à-dire que ça va pas, que ce soit entre hommes, entre hommes et femmes, que ce soit dans le rapport à la nature, que ce soit dans le rapport à l’éducation, aux enfants, ça ne marche pas. ça dure.