Aller au contenu principal

Rome, mai 2009

Considérez ce que je vais vous dire ce soir comme une modeste introduction au Séminaire Encore, et en particulier, puisque c'est sans doute !e plus connu de ce séminaire, à la manière dont Lacan aborde, mais de façon décisive et parfaitement inédite la question de la jouissance féminine.

Non que cette question ne !e tourmente depuis des années, et comme nous le savons, il n'a pas manqué de souligner depuis ses premiers séminaires l'insuffisance de Freud à cet égard.

Lacan nous dit clairement qu'il s'agit pour lui de continuer à tirer les conséquences de cet instrument logique qu'il a établi dans les séminaires précédents, à savoir ce quantificateur "pas-tout", quantificateur de l'une des formules de la sexuation, qui doit se lire pas-tout dans la fonction phallique, qui s'applique aux parlêtres qui viennent se ranger dans l'altérité, et non dans la filiation directe du Père, et donc en particulier les femmes.

Ce séminaire pourtant, déploie beaucoup d'éléments concernant Ses hommes et la jouissance masculine puisqu'à vrai dire l'un ne va pas sans l'Autre, c'est bien la difficulté profonde ; ce dont il s'agit, c'est de penser la différence et je dirai en passant pour ceux qui éventuellement connaîtrait le paysage intellectuel français, et bien que Lacan, comme souvent ne nomme pas son adversaire lèe plus intime, il s'agit de penser la différence autrement que ne le déploie Jacques Derrida, qui avance son concept de "différence", et contre lequel Lacan produit son "Ya dl'Un", Un de différence justement, "Ya dl'Un" qui est le point central du Séminaire Ou pire.

Mais je ne développerai pas ce point ce soir de façon précise bien qu'il soit impliqué et sous entendu dans tout le séminaire Encore.

J'ai exposé l'année dernière là même, comment par la voie logique, Lacan en est arrivé à établir les formules de la sexuation.

Ces formules inscrivent donc une fonction dite fonction phallique, dans laquelle chaque parlêtre devra s'inscrire.

...Lire le document en entier

Notes