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Auteur
Jean-Marie Forget
Éditeur
Érès Humus - 2014
ISBN
978-2-7492-3992

2014    23.00 €

Disponible à partir du 29/01/2014

Sommaire

Alors même que la sexualité semble envahir l’ensemble de la vie sociale, on constate une difficulté des hommes et des femmes à trouver l’assise de leur identité sexuée. Confrontés à un discours social qui réduit la différence sexuée à une affaire toute relative, liées aux « genres », les hommes et les femmes expriment souvent leur mal-être de façons détournées. Les femmes, privées de la fiabilité d’un discours qui assurerait leurs droits et la reconnaissance de la différence, posent de manière indirecte des questions sur leur féminité en développant des troubles alimentaires, en recourant à une IVG en dépit de la contraception, en se confrontant à des échecs scolaires ou professionnels brutaux et incompréhensibles. De leur côté, les hommes aussi ont du mal à affirmer leur position masculine, oscillant entre un autoritarisme, des propos sans consistance et des mises en acte inconséquentes.

En les rapportant aux conditions de la parole et aux formules de la sexuation introduites par Jacques Lacan, Jean-Marie Forget propose de décoder ces manifestations symptomatiques. Pour lui, elles révèlent les difficultés à reconnaître l’altérité, qui s’expérimente dans la différence sexuée, comme fondement de la subjectivité de chacun : l’altérité entre les êtres qui, quand elle est bafouée, resurgit dans des débordements racistes, et l’altérité à l’égard de soi-même qui à notre insu s’échappe dans nos actes. Car, ce qui fait de nous des êtres de parole est à jamais insaisissable, mais l’est différemment en position d’homme ou de femme

Sommaire

Introduction

La sexualité et les positions sexuées

Parler génère des places distinctes

La perte et le manque

La parole, pas sans la structure langagière

La parole et le genre

L’accès à la parole

Deux manifestations symptomatiques du côté homme

Quelle autorité pour l’affirmation ?

Le recours à l’autorité d’une affirmation... bien tempérée

L’inconséquence subjective deux approches de la parole, ou l’inconséquence et la véhémence

Le côté homme

Le démenti et la double négation

L’altérité féminine chez la mère

L’affirmation et la double négation

La double négation est une opération du langage

La double négation

La double négation et le démenti dans la sexualité deux rapports successifs à l’Autre comme lieu du langage

Le franchissement du côté de la parole

Deux enjeux intriqués

L’inscription grammaticale du fantasme

La position d’homme est corrélée à un franchissement

L’opération de la métaphore remise sans cesse sur le métier

Les temps logiques de la métaphore

Le désamorçage de la métaphore

Une opération toujours à l’œuvre pour le garçon

La division de la parole et la sexualité

Deux temps et deux écarts : y a-t-il un maître, y a-t-il un mètre ?

Deux temps

Deux écarts

L’impossible du côté homme

Les écritures logiques des formules de la sexuation

L’écriture de l’universel

La position d’exception

Des lectures différentes

Les éclairages apportés à la clinique

La différence sexuelle

La position féminine

Une différence radicale

Les difficultés de la féminité dans le monde actuel

Quêtes féminines

Être femme parce que mère ?

L’échec comme symptôme d’une féminité qui n’arrive pas à s’affirmer

La position féminine et la structure langagière

Le temps de l’inscription et le temps de la lecture

La lecture de la structure ou l’impératif du scénario ?

L’inscription grammaticale est un instrument

Les jouissances féminines

Une femme comme être de langage

La diplopie et le tiraillement féminin

Un écartèlement féminin

À chacun son impossible

Une jouissance supplémentaire

Les manifestations contemporaines de la féminité

Etre femme parce que mère ?

Le syllogisme de la maternité

Le commandement de la lettre

Le désir d’enfant

Les coordonnées du semblant

Le semblant et l’enfant

Le travail de deuil chez une femme

Une position subjective féminine, pas à pas

La subjectivité féminine est un travail d’artisan

Une femme fait parler l’être parlant

Un désir ou un fantasme d’enfant ?

Des échecs incongrus comme symptôme d’une féminité

Les échecs incongrus

Le psychanalyste et l’affirmation

Conclusion

Notes