Vous avez peut-être comme moi fait partie des scouts, culotte courte et chant choral la nuit autour d'un feu de camp après une journée d'exténuement faite pour payer les passions du corps.
Rejoignez aujourd'hui les sexout (es) pour vous soulager définitivement du poids de la chair.
Vegan le jour, sexout (e) toujours, voilà la devise qu'il vous faut reprendre. Pourquoi ? Pour respecter la dignité de la personne. Il est d'expérience que l'offre sexuelle tend à considérer son prochain comme un gros tas de viande, alors que précisément il s'en prive : vous voyez l'incompatibilité.
Il faut suivre les « débats » télévisés, où de nobles personnes dénoncent la mauvaise attitude de ceux qui se tiennent assis en écartant les cuisses et vous regardent de façon équivoque. Obtenons du gouvernement des crédits pour que les généticiens apprennent à découper dans l'ADN le segment sexo-responsable. Voilà au moins qui prendra les choses à la racine.
De mauvais esprits avancent qu'au déclin du patriarcat va succéder le triomphe du matriarcat et ainsi de l'amour enfin purifié et désintéressé, altruiste, généreux, secourable, oblatif, bienveillant, tendre, inépuisable, tel que chacun a pu le goûter, grands enfants, va !
Le monde comme une nursery, Orwell n'avait pas pensé à ça.
Charles Melman24/11/2019