Au moins deux facteurs semblent se conjuguer pour préparer le monde à venir.
La science d’abord qui lève les limites de ce qu’hier était impossible et dont l’efficacité en matière de procréation, entre autres, est remarquable.
Les progrès de l’économie de marché ensuite, apte à faire entrer dans l’échange ce qui jusqu’ici relevait de la propriété privée et à inventer des jouissances nouvelles captatrices de l’investissement psychique.
Avec de tels parrains, les mœurs ne cessent d’évoluer et s’ouvrir les verrous, d’hier.
Ceux de la sexualité sembleraient ainsi tomber si, en même temps, les campagnes féministes contre l’instrument ne s’avéraient gagnantes.
Il n’est pas rare que l’on observe chez les jeunes la nécessité de fêtes fumées et arrosées pour que puisse être célébré son usage, sur un mode païen en quelque sorte.
Notre espèce serait évidemment la première à s’affranchir du rôle que joue pour elle le sexe dans la reproduction mais aussi dans la jouissance.
Question accessoire : pour quel avenir ?
Ch. Melman6 juin 2018