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On m’apprend – revues dites scientifiques relayées par les médias – que je ne suis qu’une bête que rien ne sépare de ses frères animaux.

En réalité c’est la ressortie d’une vieille histoire, marotte des médecins pour qui le biologisme donne la clé du comportement humain.

Certes elle n’est pas innocente puisqu’elle a régulièrement servi d’idéologie aux régimes totalitaires. Comment donc le bric-à-brac spirituel de notre régime libéral s’en accommode-t-il ?

« L’économie, stupide ! » comme disait Bill Clinton.

Il s’agit en effet de trouver des justifications “vitales” à un développement économique en train de dévitaliser la planète. Seul ce développement en effet serait en mesure de satisfaire l’animal que je suis. De même la concurrence internationale qu’il engendre va-t-elle faire ressurgir la notion de “espace vital” qui fut chère aux nazis afin d’entraîner les animaux que nous sommes  dans les conflits qui s’annoncent. Et puis en attendant un petit bénéfice latéral, toujours bon à prendre après tout : le développement d’une industrie alimentaire synthétique, une fois que nous serons tous végan, et plus, puisqu’il paraît, dernière nouvelle, que les végétaux aussi sont sensibles et ont une âme.

L’homme se croyait seul dans l’univers, le voilà en tout cas bien accompagné sur la planète, et de sorte que tous participent également à son implosion.

Notes