C’est sa participation à des événements symboliques qui noue l’individu à la société (baptême, communion, mariage, décès) et lui offre le partage de joies et de peines, d’amours et de haines qui lui font reconnaître son prochain comme un semblable.
La pompe républicaine s’est inspirée de cette référence religieuse jusqu’à ce qu’une laïcisation croissante ne réduise ces actes symboliques en pur spectacle et ses participants à des voyeurs.
Le mariage dit pour tous a accentué ainsi la mutation en un show d’une fête qui était celle de la perpétuation de la vie. Les instruments de celle-ci sont aujourd’hui transformés en sextoys par la théorie du genre, détachables et interchangeables. Et voilà maintenant, c’est la nouvelle du jour, que la libre faculté de choisir non plus seulement son sexe mais son histoire avec la création de son patronyme va devenir une facilité.
Les rues de nos villes vont ainsi être peuplées de créatures auxquelles manquera seulement une âme aux besoins dont la recherche d’une satisfaction justifiera la déambulation.
L’autorité politique en a bien sûr pris la mesure pour faire de leur distribution le signe d’une générosité mammaire débordante. Mais sera-ce le bonheur s’il n’y a plus de symbole qui permette de distinguer le geste d’amour de celui du gavage ?
Charles Melman07/02/2022
Ch.M.
P.S. Si les thèmes ici esquissés peuvent fâcher, les conférences à venir essayeront d’en préciser les conditions