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Le milieu familial, ses références religieuses voire politiques étaient pour chacun la source de son héritage moral. À lui ensuite de s'en débrouiller.

Le fait nouveau, qui semblerait passer inaperçu, est que cette source a vu son cours noyé par le flux, le tsunami de l'opinion publique. Des déterminations aussi essentielles que l'identité sexuelle, le mariage, l'hétérosexualité, ont perdu ainsi leur caractère familial imposé pour être livrées à l'initiative et à la fantaisie individuelles, telle qu'en fait une règle l'économie libérale. Pour signifier, au même titre que pour n'importe quelle marchandise, le libre usage et la libre  circulation des corps, quel que soit le sexe propre.

Mais comment concilier cette liberté et l'égalité revendiquée avec les contraintes du jeu de rôles qu'implique la parade sexuelle, ou bien pis encore, la tentative de pallier par l'autorité liée à la fonction celle qui symboliquement a désormais perdu son pouvoir ?

Résumons-nous : s'il est vrai que ce sont les modes (fashion) de l'opinion publique qui aujourd'hui font la morale, il est prévisible que le défilé gagnant de tel ou tel groupe social à tel ou tel moment puisse donner le tournis.
On peut parier que les professionnels du marketing, ont déjà déposé, pour un parfum, une ligne de vêtement, un pâté, un i-phone, la marque : le cochon balancé.

Ch. Melman1er novembre 2017

Notes