le 15 février 2016
L’économie libérale favorise sans doute la crise générale de l’autorité à laquelle nous assistons. Puisqu’elle se fonde sur la levée des entraves aux échanges mais en même temps en appelle à des règles qui en garantissent le bénéfice.
Certes dans cette configuration le contrat entre partenaires a tendance à se substituer à la loi (on se pacse en quelque sorte) mais l’échec des Etats à percevoir l’impôt sur les entreprises multinationales illustre la défaillance d’une autorité essentielle au maintien de la cohésion sociale.
L’éventail des approches faites par les futurs candidats à notre élection présidentielle montre l’hésitation collective devant la forme d’autorité souhaitée et le choix du référent politique ou nationaliste.
L’incidence de cette situation est directement observable dans le malaise des jeunes et des couples.
Les remarques ici présentées ne valent que pour nous interroger sur les modalités de nos interventions pour répondre aux cas singuliers qui viennent nous consulter.