Chacun en France a un gilet jaune dans sa voiture et ne manque pas de sujets de mécontentement, pour s’associer à une revendication générale.
La sympathie que rencontre un tel mouvement pose néanmoins, au delà des satisfactions qui seront accordées, la question du résultat politique et économique. Puisque c’est de lui, infime, que dépendra la validité de l’action.
Deux risques : une aggravation du déficit et l’établissement d’un pouvoir fort pour pallier le désordre.
Certes ils ne sont pas garantis, mais on sait qu’ils sont possibles.
Ils posent la question majeure : le peuple a-t-il forcément raison ?
Ça ne s’est pas toujours démontré et les dictateurs n’ont pas toujours eu besoin d’un coup d’Etat pour venir au pouvoir. Et c’est ce dernier qui justifie l’intérêt d’une école de psychopathologie, puisqu’on peut constater qu’il n’y a pas d’autorité qui ne finisse par être contestée.
Où notre espèce en est-elle dans son rapport à l’autorité, politique, morale ou enseignante.
Mais voilà la pause des confiseurs, alors bon Noël.