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Traduction  : Quelques remarques sur la crise en Grèce d’un point de vue psychanalytique

            La société grecque n’a pas encore développé d’institutions étatiques fortes. Il y a, par contre, d’autres types d’institutions, comme la famille, qui sont fortes. C’est, peut être, de cette manière qu’on pourrait comprendre que l’Etat n’a pas de continuité administrative « serrée », et que chaque « gouvernement-famille » est autonome et donc sans continuité quant aux décisions des autres gouvernements qui l’ont précédé ; d’où, aussi, l’idée – émise récemment par le ministre « de la protection du citoyen » - que les universités sont des familles à l’intérieur desquelles les forces de l’ordre de l’Etat ne devraient pas intervenir. Mais, cette pénurie d’institutions de l’état grec est loin d’être évidente dans le contexte socio-économique actuel de sa participation à l’Union Européenne, en période de crise socio-économique du pays, mais aussi de crise économique mondiale.

            En psychanalyse, on dit que ce qui est aboli du dedans revient du dehors, et ceci - en ce qui concerne notre propos - peut nous faire supposer que les institutions (« troïka » ou autre) vont revenir pour des contrôles périodiques, en tant que administrateurs venant de l’extérieur, tant qu’il n’ y a pas de création d’institutions susceptibles de faire ce type de contrôles à l’intérieur de l’Etat. A moins que nous (les Grecs) ne décidions que nous n’avons pas besoin d’institutions étatiques fortes et que notre société peut survivre avec la « souplesse » qui régnait jusqu’alors. Par conséquent, nous allons devoir quitter l’ensemble qui contient des Etats qui disposent de telles structures.

            Par ailleurs, ces phénomènes d’inconsistance de l’espace civique ne se limitent pas au respect de règles du fonctionnement de l’Union Européenne. Nous avons le même type de comportement - quant à notre difficulté à accepter des règles civiques - quand nous prenons soin de notre habitation, mais sommes indifférents à ce qui se trouve de l’autre côté de notre porte d’entrée ; quand, par exemple, nous maltraitons l’espace public en le polluant ou - d’une autre manière -avec la fraude fiscale. Dans le même esprit (du « d’abord les nôtres ») fonctionnent nos partis politiques et nos « grandes familles » de politiciens, comme suite historique de « poesti»[1] .

            Nous sommes, en même temps, distingués pour notre solidarité à un niveau interpersonnel, vis-à-vis d’ amis et de parents et cet aspect très agréable de la vie quotidienne - à savoir la sympathie à l’égard d’autrui - a pu modérer considérablement les conséquences de la crise. On dirait qu’on a un souci de soutenir les autres, plutôt maternel (pour se rappeler le terme freudien de Nebenmensch »[2]) et moins institutionnel, c’est à dire, par la médiation d’un idéal symbolique et de la loi qui le concerne[3].

            Comme revers de l’euromonnaie, il y a une tendance de certains pays du nord de l’Europe à transformer la loi en quelque chose qui dépasse la dimension humaine, comme un impératif absolu, selon lequel la politique de l’austérité économique devrait se poursuivre, même si elle est nuisible à presque tous les égards, sauf pour les chiffres qui indiquent des excédents budgétaires primaires. Dans cette tendance il y a quelque chose de l’ordre de la perversion, c’est à dire, de la transformation de sujets humains en choses : une sorte d’instrumentalisation. L’individualisme bat ici au plus fort avec le sentiment de responsabilité personnelle - à contrario de la responsabilité « familiale » de « notre cas ». Il y a des raisons historiques à cela aussi - le rapport, par exemple, du protestantisme au capitalisme. C’est cette même logique qui rend difficile l’effacement d’une dette. Les chiffres ici prennent le dessus, en l’absence d’un idéal européen commun et au milieu de la crise financière mondiale.

            L’effacement d’une partie de la dette n’est pourtant pas impossible, dans la mesure où de tels effacements se pratiquaient depuis toujours, comme on peut, par exemple, le lire dans le monde diplomatique du mois de mars dernier, dont la « une », sous la plume de son rédacteur en chef, est un appel au soutien de la Grèce. D’ailleurs, les créanciers ne sont pas sans responsabilité, quand ils prêtent d’une manière qui va mettre, avec certitude, les débiteurs en difficulté de remboursement. Mais la difficulté de la réduction de la dette grecque n’est pas seulement pratique, due au fait, par exemple, que les dettes sont une manière de contrôle des Etats par le capital néo libéral. L’attitude moralisante des pays européens du nord vis-à-vis du sud, en voulant lui donner une correction, est un facteur supplémentaire qu’on ne devrait pas sous-estimer.

            Pour autant, l’oppositionisme ne pourrait pas être la réponse à cette attitude. Notre société et, par conséquent, ses gouvernements ont un problème quant à leur maturation, car ils se comportent avec un oppositionisme adolescent, et ceci pas seulement vis-à-vis du paternalisme du nord. L’oppositionisme face aux institutions, les théories de complots qui vont jusqu’à l’impression qu’on répand des drogues dans l’atmosphère pour nous influencer, la projection sur les autres de nos propres entorses, l’absence de positions bien délimitées, et - tout d’abord - quant à notre volonté de rester dans de l’Union Européenne, l’utopisme et le discours abstrait, donnent l’impression que nous sommes un peuple qui refuse de passer en position d’ adulte, tout en revendiquant d’être en égalité par rapport aux autres membres de l’Europe.

            Les revendications plausibles du gouvernement actuel pour une justice sociale ont le désavantage de porter - en même temps - la confusion, entre égalité et égalitarisme. La première renvoie à des institutions qui régissent la vie civique, et à l’ordre du symbolique. La deuxième n’est pas née de la dernière pluie, et elle est en rapport avec les causes de la crise économique. Au niveau national, c’est le populisme qui nous la rappelle. Au niveau mondial, c’est la revendication pour une consommation à égale mesure (et une jouissance égale et sans limite[4]) qui est conforme avec le néolibéralisme ambiant. La tendance égalitariste a battu à son plus fort dans le domaine de l’enseignement où le ministre - prénommé Aristides - s’est exprimé contre l’excellence (« aristia » en grec). C’est ce mépris de l’excellence qui conduit, avec le chômage, une partie non négligeable de la jeunesse à l’étranger. C’est le même esprit égalitariste qui freine le fonctionnement de l’administration, par la pénurie de cadres qualifiés. Mais, comment les administrations vont être dirigées quand on ne souhaite pas la promotion des plus compétents ? Comment pourrait-on, dans ce cas, éviter les privatisations des entreprises publiques ?

            Le premier ministre des finances a rappelé, à juste titre, à son homologue allemand que la situation actuelle en Grèce rappelle la république de Weimar et que dans notre pays, s’incube le serpent du nazisme. Il a omis de parler du nationalisme, nourri par l’actuel schéma gauche-national du gouvernement. Le fait qu’une partie non négligeable de la population vote pour un parti pronazi n’est pas sans rapport avec la revendication égalitariste dont je viens de parler, qui a affaire – entre autres - avec l’identification spéculaire. L’homéomorphisme, qui caractérise l’aspect physique des têtes rasées des néonazis, contribue à l’identification avec un idéal spéculaire-narcissique. Quant au comportement de caïd, qui accompagne régulièrement ce type d’aspect physique, il n’est pas sans rapport, mutatis mutandis, avec celui du mouvement « je paie pas »[5], ou encore, avec le toupet promulgué par les mass-medias comme un atout à la négociation avec nos sociétaires européens. Si nous souhaitons rester dans l’Europe (qui ne devrait être pourtant la zone de l’euro), il faut que nous montrions que nous pouvons nous engager comme membres égaux de « la famille européenne », en respectant ses règles et, pourquoi pas, alors, demander en temps opportun à nos sociétaires de respecter le droit international, par exemple, quant aux dédommagements de guerre de la part de l’Allemagne.

            C’est important que, dans le gouvernement actuel, il y ait des jeunes, car ils pourraient être visionnaires. La séparation entre l’église et l’état, annoncée par le gouvernement, sera aussi importante, dans le cadre de « lumières européennes » - tardives en ce qui nous concerne. Avec comme point de départ la crise de plus en plus de Grecs s’ouvrent à l’évolution sociale et s’ouvrent au dialogue autour de la vie politique du pays, fait qui contribue à la formation d’un sens civique en Grèce. Dans ce cadre, chacun doit décider de ce qu’il veut, mais être prêt aussi à payer la contrepartie. Ce sera notre maturation européenne[6].

Yorgos Dimitriadis

[1] « Poesti » : des grecques qui avaient la responsabilité de la population locale d’une circonscription du temps de l’occupation de la Grèce par l‘empire ottoman.

[2] Le «prochain», à qui Freud fait référence dans l’»Esquisse pour une psychologie», dont infant dépend complétement dans la mesure où celui-ci peut lui procurer ou le priver des soins et de la satisfaction.

[3] Selon Lacan ceci implique l’intervention pacificatrice du désir du père – et de manière plus générale, de la fonction paternelle – sur le désir de la mère qui, sans cet effet, reste de l’ordre du caprice, qui peut se transmettre aux enfants en leur créant des problèmes psychiques et j’ajouterais - en prenant un peu de liberté - ou en les rendant «mal élevés», avec des demandes non tempérées.

[4] Cf. Charles Melman, «L’homme sans gravité».

[5] Un mouvement de citoyens, contemporain à la crise, qui revendiquait le refus de paiement.

[6] Dans le texte grec il y a un jeu de mots intraduisible : enilikiossi signifie « devenir adulte » tandis que ellinikiossi est une création de mot qui pourrait signifier à la fois « devenir Grec » et « devenir adulte ».

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Σχόλια γύρω από την κρίση  στην Ελλάδα ειδωμένη από ψυχαναλυτική σκοπιά

       Η ελληνική κοινωνία δεν έχει αποκτήσει ισχυρούς θεσμούς όσον αφορά  το κράτος. Υπάρχουν παρά ταύτα άλλου τύπου θεσμοί, όπως η οικογένεια, οι οποίοι είναι τουλάχιστον ακόμη, ισχυροί. Ίσως θα μπορούσαμε κάπως έτσι να καταλάβουμε το γεγονός ότι μπορούμε και θεωρούμε πως το κράτος δεν έχει συνέχεια στη διοίκηση και ότι κάθε κυβέρνηση-οικογένεια είναι αυτόνομη και χωρίς μεγάλη συνέχεια όσον αφορά στις αποφάσεις της προηγούμενης. Ή, όπως ειπώθηκε πρόσφατα από υπουργό, ότι τα πανεπιστήμια, είναι οικογένειες στα εσωτερικά των οποίων δεν πρέπει να επεμβαίνει το κράτος. Το να πούμε ότι αυτό που καταργείται εσωτερικά επανέρχεται έξωθεν, όπως λέμε στην ψυχανάλυση  μας θυμίζει το ότι οι κρατικοί θεσμοί, αυτοί δηλαδή που αφορούν στην πολιτεία, θα επανέρχονται για τους  περιοδικούς ελέγχους -  ως επίτροποι για παράδειγμα. Και αυτό για όσο διάστημα δεν τους δημιουργούμε. Εκτός και αν αποφασίσουμε ότι δεν χρειαζόμαστε τους θεσμούς αυτούς και ότι η κοινωνία  μας μπορεί να επιβιώσει με τη χαλαρότητα που είχε μέχρι πρότινος, οπότε, κατά συνέπεια, θα πρέπει  να εγκαταλείψουμε το πλαίσιο που συμπεριλαμβάνει κράτη με ισχυρούς πολιτειακούς θεσμούς. Το φαινόμενο δεν περιορίζεται στη συμμετοχή στην ευρωπαϊκή κοινότητα. Την ίδια συμπεριφορά μας ως  νεοέλληνες εκδηλώνουμε όταν φροντίζουμε το σπίτι μας αλλά αδιαφορούμε για τη φροντίδα αυτού που είναι από την άλλη μεριά της εξώπορτας μας, όταν κακοποιούμε το δημόσιο χώρο μολύνοντας τον, αποφεύγοντας τη φορολόγηση κοκ. Στα ίδια πλαίσια της ευρύτερης οικογενειοκρατίας λειτουργεί και η κομματοκρατία, τα πολιτικά και άλλα τζάκια ως συνέχεια των προεστών. Διακρινόμαστε για την αλληλεγγύη μας σε διαπροσωπικό επίπεδο, απέναντι σε συγγενείς, φίλους, γείτονες και αυτή η πολύ ευχάριστη καθημερινή πλευρά της συμπάθειας στον συνάνθρωπο, μετρίασε τα μάλα τις συνέπειες της κρίσης.  Θα λέγαμε όμως ότι συνάμα έχουμε μία φροντίδα περισσότερο μητρική και στηρικτική του συνανθρώπου (για να θυμηθούμε και τον φροϊδικό όρο Nebenmensch[1]) και λιγότερο θεσμική, με τη διαμεσολάβηση, δηλαδή, ενός συμβολικού ιδεώδους και του νόμου που το αφορά[2].

     Ως άλλη όψη του ευρωνομίσματος, υπάρχει μία τάση σε βορειοευρωπαϊκές χώρες  που μετατρέπει το νόμο σε κάτι που ξεπερνά την ανθρώπινη διάσταση, κάτι σαν την απόλυτη προσταγή, σύμφωνα με την οποία η λιτότητα πρέπει να ακολουθηθεί, έστω και αν είναι εντελώς ανθυγιεινή για οτιδήποτε άλλο εκτός από τους  αριθμούς που καταγράφουν τα  πλεονάσματα. Υπάρχει σ’ αυτή την τάση κάτι της τάξης της διαστροφής, δηλαδή της σαδιστικής μετατροπής  των ανθρώπινων υποκειμένων σε πράγματα, δηλαδή η εργαλειοποίησή τους[3]. Ο ατομικισμός εδώ μεσουρανεί συνάμα με το αίσθημα της προσωπικής ευθύνης, εν αντιθέσει με την ‘οικογενειακή’ - της ‘περίπτωσής μας’. Έχουν τους δικούς τους - ιστορικούς  - λόγους για κάτι τέτοιο, τη σχέση, για παράδειγμα, του προτεσταντισμού με τον καπιταλισμό. Είναι η ίδια λογική που καθιστά τη διαγραφή ενός χρέους τόσο δύσκολα αποδεκτή. Οι αριθμοί εδώ υπερτερούν, ελλείψει κάποιου κοινού ευρωπαϊκού  ιδεώδους,  μεσούσης της παγκόσμιας οικονομικής κρίσης. Η διαγραφή μέρους του δυσθεώρητου ελληνικού χρέους παρά ταύτα δεν είναι τόσο ανέφικτη στο βαθμό που διαγραφές χρέους  συστηματικά γίνονταν όπως μπορούμε να διαβάσουμε, φερειπείν, στη Monde diplomatique του μήνα αυτού, της οποίας το πρωτοσέλιδο συνιστά κάλεσμα για στήριξη της Ελλάδας με υπογραφή του αρχισυντάκτη της εφημερίδας. Οι πιστωτές εξάλλου δεν είναι χωρίς ευθύνη, όταν δανείζουν με  τρόπο που οι δανειολήπτες, με βεβαιότητα  θα βρεθούν σε αδυναμία εξόφλησης. Αλλά νομίζω ότι η  δυσκολία κουρέματος του ελληνικού χρέους  δεν είναι μόνο πρακτική, όσο και αν  θεωρούμε τους οικονομικούς παράγοντες σημαντικούς, ισχυριζόμενοι φερειπείν ότι τα χρέη είναι ένας  τρόπος ελέγχου των κρατών από το φιλελεύθερο κεφάλαιο° η μοραλιστική στάση των βορειοευρωπαϊκών χωρών, που τείνουν να συνετίσουν τον άσωτο νότο, είναι ακόμη ένας ακόμη παράγοντας ο οποίος δεν είναι μόνο κατ’ επίφαση λόγος. Η αντιδραστικότητα  όμως δεν μπορεί να είναι η απάντηση στη στάση αυτή.

     Η  κοινωνία μας και κατ‘ επέκταση οι κυβερνήσεις της έχουν πρόβλημα ενηλικίωσης γιατί συμπεριφέρονται  με εφηβική αντιδραστικότητα, και αυτό όχι μόνο  απέναντι στον πατερναλισμό του βορρά. Η αντιδραστικότητα  προς τους θεσμούς, η συνωμοσιολογία που φτάνει σε αίσθημα  ψεκασμού, η απόδοση στους άλλους των ιδίων ευθυνών, η απουσία σαφών θέσεων και καταρχάς αυτών που αφορούν στην παραμονή στην Ευρωπαϊκή κοινότητα, ο ουτοπισμός και η αοριστολογία, δίνουν την εντύπωση ότι είμαστε ένα έθνος που αρνείται να περάσει στη θέση του ενήλικα, ενώ διεκδικεί τη θέση του ισότιμου μέλους στο πλαίσιο της ευρωπαϊκής κοινότητας.  Οι εύλογες διεκδικήσεις για κοινωνική δικαιοσύνη της σημερινής κυβέρνησης, δυστυχώς, φέρουν την παράλληλη σύγχυση μεταξύ ισότητας/ισονομίας και ισοπέδωσης. H πρώτη παραπέμπει σε πολιτειακούς θεσμούς και την τάξη του συμβολικού. Η δεύτερη δεν είναι πρόσφατης κοπής και έχει σχέση  με τις αιτίες  της σημερινής κοινωνικής και οικονομικής κρίσης. Σε εθνικό επίπεδο  είναι ο οικείος μας λαϊκισμός που τη θυμίζει. Σε παγκόσμιο επίπεδο είναι η διεκδίκηση  για ίση κατανάλωση από όλους (και για ίση και χωρίς όριο απόλαυση για όλους[4]) η οποία συνάδει με τον περιρρέοντα  νεοφιλελευθερισμό Η τάση για εξισωτισμό κορυφώθηκε  στον τομέα της εκπαίδευσης, όπου ο άριστος - κατ΄όνομα τουλάχιστον -   υπεύθυνος υπουργός καταφέρθηκε κατά της αριστείας. Είναι αυτή η περιφρόνηση των αρίστων που οδηγεί -  σαφώς  μαζί με την ανεργία – ένα άξιο κομμάτι των νέων  εκτός της χώρας. Είναι η ίδια ισοπέδωση που συνιστά τροχοπέδη στη δημόσια διοίκηση, ελλείψει ικανών στελεχών. Αλλά από ποιους θα διοικηθούν οι κρατικές υπηρεσίες όταν δεν επιθυμούμε την  προώθηση  των αξιότερων; Πώς μπορούν να αποφευχθούν, λοιπόν, οι αποκρατικοποιήσεις;

      O υπουργός οικονομικών  ορθά θύμισε στον Γερμανό  ομόλογό του ότι η τρέχουσα κατάσταση στην Ελλάδα θυμίζει τη δημοκρατία της Βαϊμάρης και ότι στη χώρα μας τρέφεται το  φίδι του ναζισμού. Παρέλειψε να μιλήσει για τον εθνικισμό που τρέφει το σημερινό ‘εθνικο-αριστερό’ κυβερνητικό σχήμα. Το ότι μία μερίδα - διόλου  αμελητέα - του πληθυσμού ψηφίζει  ένα ναζιστικό κόμμα δεν είναι άσχετο με την εξισωτική απαίτηση που προανέφερα η οποία σχετίζεται με την εικονική ταύτιση. Η ομοιομορφία που διακρίνει - μεταξύ άλλων-  τα ξυρισμένα κεφάλια των νεοναζί συνεισφέρει στην ταύτιση με ένα εικονικό-ναρκισσιστικό ιδεώδες. Η δε ‘μαγκιά’, που συνοδεύει σταθερά αυτή την εμφάνιση, δεν είναι, ίσως, επίσης άσχετη - τηρουμένων σαφώς των αναλογιών - με αυτήν του κινήματος  ‘δεν πληρώνω’, ή ακόμη μ’αυτή που τόσο ανάρμοστα προβάλλεται από τα media ως διαπραγματευτικό ατού με τους Ευρωπαίους εταίρους. Αν θέλουμε να παραμείνουμε στην ευρωπαϊκή ένωση (που δεν είναι παρά ταύτα η ευροζώνη), ας δείξουμε ότι μπορούμε να δεσμευτούμε ως ισότιμα – ενήλικα -  μέλη αυτής της ευρωπαϊκής οικογένειας, σεβόμενοι τους νόμους της και -  γιατί όχι – ζητώντας, εν ευθέτω χρόνω, και από τους εταίρους μας να  σεβαστούν το διεθνές δίκαιο όσον αφορά, για παράδειγμα, στις πολεμικές αποζημιώσεις της Γερμανίας. Είναι βέβαια σημαντικό ότι υπάρχουν νέοι στο σημερινό κυβερνητικό σχήμα  γιατί μπορούν να έχουν οράματα. Είναι σημαντικός επίσης ο διαχωρισμός της εκκλησίας από το  κράτος που προωθεί η καινούργια κυβέρνηση,  στο πλαίσιό του - έστω και όψιμου για εμάς - ευρωπαϊκού  διαφωτισμού. Με αφορμή την κρίση, όλο και περισσότεροι Έλληνες συμμετέχουν στο κοινωνικό γίγνεσθαι, ενημερώνονται και συνδιαλέγονται γύρω από την πολιτική ζωή της χώρας, γεγονός που συμβάλλει – έστω και αργά – στη διαμόρφωση συνείδησης πολίτη κράτους. Στα πλαίσια αυτά ο καθένας μας θα πρέπει να αποφασίσει τι θέλει αλλά  και να είναι έτοιμος να πληρώσει το τίμημα για αυτό. Θα είναι η ευρωπαϊκή « ελληνικίωσή μας».

Γιώργος Δημητριάδης 

[1] Του ‘πλησίον’ τον οποίο αναφέρει ο Freud στο ‘Σχεδίασμα για μία ψυχολογία’, από τον οποίο το βρέφος εξαρτάται απόλυτα στο βαθμό που αυτός δύναται να το ικανοποιήσει ή να το αποστέρησει από τη φροντίδα και την απόλαυση.

[2] Σύμφωνα με τον Λακάν, αυτό προϋποθέτει την ειρηνοποιό επίδραση της επιθυμίας του πατέρα - και γενικότερα της πατρικής λειτουργίας - στη μητρική επιθυμία της μητέρας° η οποία, ειδάλλως παραμένει στην τάξη της αυθαιρεσίας,  του καπρίτσιου, το οποίο μεταφέρεται και στα παιδιά, δημιουργώντας τους  ψυχοπαθολογίες και  - θα προσέθετα εδώ παίρνοντας κάποια ελευθερία -  καθιστώντας τα ενίοτε  κακομαθημένα - έχοντας  αμετροεπή αιτήματα.

[3] Βλ. Γιώργος Δημητριάδης, ‘Ψυχαναλυτικό σημείωμα γύρω από τον μαζοχισμό΄ http://www.ephep.com/fr/content/texte/y-dimitriadis

[4] Bλ. Γιώργος Δημητριάδης,  ‘Γύρω από την  έννοια της νέας ψυχικής οικονομίας του Charles Melman’ περιοδικό ‘Εκ των υστέρων’, τεύχος 24

Notes