Reims, journée ALI-EPhEP, le 18/11/2017
Introduction
Nous allons commencer, si vous voulez bien. Merci beaucoup d’être présents avec nous aujourd’hui.
Vous trouverez - je commencerai par là - sur la table à l’entrée, un petit recueil avec les ouvrages qui ont été également choisis par Annie Douce à la Belle Image. Ce petit recueil est issu de notre première rencontre dans cette salle même, au Centre International de Séjour de Champagne, le 28 mai 2016 : la première rencontre de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes en Psychopathologies, avec l’ALI Reims, à l’instigation de Josiane Quilichini - qui nous prie de l’excuser parce qu’elle était engagée pour une formation à Toulouse, et qu’elle ne peut être aujourd’hui parmi nous -, à l’instigation donc de Josiane et, également, à ma gauche, d’Annie Douce qui se relance donc aujourd’hui.
Ce petit recueil réunit donc nos réflexions sur le malaise dans l’identité qui marque notre société. Elles sont introduites par Franck Noël, adjoint au Maire, et par Josiane, qui est psychanalyste à Reims, dialoguées avec Claude Secroun que je vois là, au premier rang, représentant de la Licra, avec le doyen de l’EPHEP, Charles Melman ici présent, et avec nos collègues psychanalystes et psychiatres d’adolescents, Corinne Tyszler et Louis Sciara. Ils proposent une analyse et donc une manière de travailler avec les jeunes, qui nous dégage d’une représentation de l’identité comme monolithique, comme totémique, comme tribale, pour éclairer des modes d’identification tels que les a découverts Freud, et Lacan, après lui. Et pour proposer, offrir, comme voie d’écoute, voir d’apaisement de ce malaise, la reconnaissance du partage universel : comment, de ce malaise, la reconnaissance de ce trait de malaise comme étant le notre, commun, en tant qu’être parlant.
Dans la suite donc de cette journée, après-midi, Annie, psychiatre au Point Ecoute Jeunes de Reims, psychanalyste, a proposé donc à Thierry Delcourt, que l’on entendra aussi tout à l’heure, qui est psychiatre, analyste, vice-président de l’AFPEP SNPP, de poursuivre cette année le travail, en nous interrogeant sur la place que nous donnons ou que nous ne donnons pas à ces jeunes. Nos enfants sont-ils devenus des SDF ?
Nous vous remercions beaucoup Thierry Delcourt d’avoir accepté de mener ce travail, aussi.
Merci à Christian Donnadieu, qui est magistrat, Président du Tribunal de Grande Instance de Laon. Merci aussi à Hélène Genet, que nous entendrons tout à l’heure. Merci à Nazir Hamad, qui est psychanalyste, ainsi qu’à Charles Melman, qui vont intervenir aujourd’hui.
Je redis, pour ceux qui n’étaient pas là avec nous l’an dernier, que l’EPHEP, donc Ecole Pratique des Hautes Etudes en Psychopathologies, au pluriel, est agréée par les Ministères de la Santé et de l’Education Nationale, pour la formation au titre de psychothérapeute, et qu’elle a plus largement pour vocation, de former dans son cursus général à la psychopathologie, dans la tradition de la médecine, de la psychanalyse, de la psychiatrie humaniste, et également dans la tradition des humanités.
C’est donc en ce sens, que nous abordons ensemble aujourd’hui le sujet de cet après-midi, que je laisse à Annie, le soin de nous présenter plus avant. Merci.
Anne Videau