Parce que la guerre
la psychanalyse à l’épreuve de la violence
Le 17/11/2018
Chacun se rappelle le questionnement de Freud sur la guerre et l’importance des conflits nationaux pour le développement de sa théorie. Celle du traumatisme notamment.
Quelles questions nous posent les guerres d’aujourd’hui ? Sont-elles différentes ? Auraient-elles à nous apprendre plus sur la rhétorique de nos actuels discours ?
Et si notre pratique du discours analytique veut aller au-delà de l’humanitaire, quelles conditions pour des effets thérapeutiques attendus ? Comment sans rester fascinés ou sidérés par l’imminence de la mort transmettre ce que la psychanalyse permet de renouer par la parole, là où la violence semble l’avoir désarticulée ?
Comment la démarche analytique dans sa différence d’avec les séduisantes techniques enseignées et pratiquées pour traiter le post-traumatique, dans ces contextes extrêmes peut-elle rappeler au sujet qu’il peut savoir ?
Omar Guerrero
Omar Guerrero a été l'un des enseignants du Master de Quito
les vidéos et transcriptions des quatre Journées de l'EPhEP
- Quelle est la nature de la souffrance avec et pour les enfants de l’immigration ?Clermont Ferrand, 15 octobre 2016
- Où donc suis-je chez moi ? Le problème subjectif de l'immigré d'un point de vue psychanalytique, Paris, 10-11 mars 2018
- Du bon usage du traumatisme, Paris, 24-25 juin 2018
- Questions sur la radicalisation - pensées, analyses et commentaires-, Paris, 11 juin 2016
Table ronde autour de
Omar Guerrero, psychanalyste, psychologue clinicien, Centre Primo Lévi,
travaillant avec l’ONG EliseCare (www.elisecare.org Irak, Syrie, Jordanie)
modératrice : Angela Jesuino, psychanalyste, psychologue clinicienne, vice doyen de l'EPhEP
avec
Choula Emerich, psychanalyste, psychologue clinicienne, DEA de psychopathologie
Benoît Fliche, chercheur IDEMEC (MMSH, CNRS-AMU), Aix-en-Provence, chercheur associé aCETOBaC, enseignant à l'EPhEP
Nazir Hamad, psychanalyste, psychologue clinicien