Les journées de l'EPhEP

Journées ALI-EPHEP : Du bon usage du traumatisme

Affiche de la journée :Du bon usage du trauma - juin 2018

 

Quand le sexe devient-il traumatique ? N’est-ce pas notre modernité qui tend à le faire passer pour tel ?
Comment interpréter alors la question des traumatismes en général ?

 

Organisateurs : Ch. Emerich, Th. Pitavy, Th. Roth, A. Videau, S. Zagdanski

Journée Rites et Ritualités II : "Quelles écritures pour les ritualités contenporaines ?"

Affiches de la journée Rites et Ritualités II à Bruxelles mars 2018

Quelles écritures pour les ritualités contemporaines ? En 2016, nous avons consacré une journée d’études à interroger, à l’aide du référent analytique, ce dont les ritualités se soutiennent aujourd’hui dans ce qu’ils opèrent tant au niveau de la subjectivité individuelle, en valorisant l’assignation à une place comme support de l’identité, qu’au niveau collectif en liant les individus par une croyance partagée. Nous nous proposons de poursuivre ce travail au cours d’une journée où la matinée mettra en réflexion la manière dont les ritualités, en un lieu, un temps, un acte, nouent langage et corps dans une écriture. Mouvement et rythme jouent un rôle central dans ce nouage qui ne peut se faire qu’à la condition que cette scansion symbolique fasse résonner un réel vibratoire et des imaginaires, sans être censurée par un raisonnement, par un Logos qui ne serait plus dialectiquement articulé à un Mythos. L’après-midi interrogera les transformations des ritualités en réponse aux changements sociétaux en cours et leur incidence sur la clinique actuelle. Comment penser la place des ritualités dans une société laïcisée qui escamote la dimension Autre, propose au sujet de s’auto-accomplir dans un présent qui ne fait plus temporalité, où chaque destin ressort avant tout d’un choix privé et où le chiffre tend de plus en plus à remplacer la lettre. Les réseaux sociaux peuvent-ils offrir un espace d’invention aux ritualités? Nous interrogerons aussi comment l’entrée dans la mondialisation modifie, ou pas, les pratiques rituelles qui ordonnent le social depuis des siècles, voire des millénaires, dans des pays comme le Bénin ou la Chine.

Journées ALI-EPhEP : "Où donc suis-je chez moi ? Le problème subjectif de l’immigré d’un point de vue psychanalytique"

Affiche de la journéeChacun sait ce qu’est être immigré puisque, en tant que sujet, il est Autre voire en souffrance par rapport à la réalité de son propre pays. N’a-t-il jamais rêvé, voire milité, pour la réconciliation de la réalité de ce pays avec l’Idéal ?

La difficulté est que, l’entreprise une fois accomplie, le voilà de nouveau sujet divisé, Autre encore une fois – pas de chance !

Mais à côté de ces immigrés de l’intérieur, il y a ceux qui sont vrais, qui arrivent de l’extérieur. Car le problème pour eux est déplacé, comme ils le sont eux-mêmes. Voilà en effet que subjectivement ils ne sont plus Autres par rapport à leur réalité nouvelle, mais étrangers. Et c’est le pays quitté, foutu paradoxe ! qui prend la place de l’Idéal. 

Journée ALI-EPhEP à REIMS le 18/11/2017 : Nos enfant sont-ils devenus des SDF ?

Affiche de la journéeLe domicile familial comporte régulièrement, entre ses membres, un locataire de plus: l’ancêtre de la lignée dans laquelle cette famille est supposée s’inscrire.

Certes l’autel d’un dieu lare n’est plus entretenu. Mais, et même laïcisée, cette inscription découpe dans l’espace, et aussi bien dans l’espace psychique, un lieu que l’enfant peut investir comme sien.

Puisque nous n’en sommes plus là, compte tenu de l’évolution du groupe familial, quel serait aujourd’hui le lieu susceptible de servir d’assise à la subjectivité de l’enfant ? Charles Melman

Journée EPhEP-Chrysalides "Du temps social au temps subjectif du traumatisme lors des attentats terroristes"

Affiche journée NiceLa date du 14 juillet 2016 est désormais inscrite dans la mémoire collective de la ville de Nice. Cette année, ma commémoration a initié un devoir de mémoire, avec ce que le droit à l’oubli lui doit. Cette Journée de l’EPhEP y participe. Nous pensions la question du traumatisme dans le XXe siècle, après les deux grandes guerres et celles que l’on ne nomme pas,  avec la Shoah ou avec les génocides en Arménie, au Cambodge, au Rwanda, et tout n’a pas encore été dit. Comment ne pas entendre le retour de ce refoulement dans la violence et la destructivité des attentas du XXIe siècle, conséquence certaine des traumatismes du XXe siècle.
Dans son Au delà du principe de plaisir, Freud fait ce triste constat : «  Que ce n’est pas la mort qui est un accident, mais la vie »

Lacan rappeur : "La violence du réel est-elle soluble sur le divan ?"

Affiche Lacan rappeur - EPhEP 2017 Lacan rappeur : la violence du réel est-elle soluble sur le divan ? en partenariat avec la revue artpress*

Serait-il guerrier, un chant est spontanément l’expression d’un amour, pour Dieu, la patrie, une femme, un enfant… l’accordera-t-on ? La composition musicale suppose en effet entre les notes un accord, un rapport dont l’harmonie sonore produite raconte la liaison parfaite tant espérée entre l’un et l’autre, l’un et l’Autre, un monde enfin bien ordonné, unifié, continu. Le ternaire réunifié. Il aura fallu Stockhausen pour rompre et explorer la possibilité de donner au traumatisme une participation maîtrisée à ce rêve, sans le faire cauchemar. L’intelligence du rap est d’introduire pour sa part dans le chant la violence et le conflit, au prix d’un écrasement du verbe par une frappe qui ne lui doit plus rien, celle-là même que nous impose un monde désormais numérisé et contractuel. Le mettre à l’épreuve d’une étude est vouloir prendre la mesure de notre modernité, en acceptant du même coup la violence à la mode des oppositions que ces quelques hypothèses pourraient déjà provoquer. Charles Melman

Le burn-out : Discours social et enjeux subjectifs

Affiche "Le burn-out : discours social et enjeux subjectifs" EPhEP  2017Le 22/04/2017, Bruxelles

Apparu aux Etats Unis au début des années soixante-dix, le burnout, défini comme une souffrance au travail, a pris une dimension quasi épidémique depuis une vingtaine d’années. Au point de constituer, actuellement, un pourcentage très important des motifs de consultation en médecine de travail. On observe aussi qu’il apparaît dans des domaines qui n’étaient pas et ne sont pas encore directement liés au travail : on parle aujourd’hui de burnout maternel, de burnout parental. On peut considérer qu’il s’agit là d’un effet de mode, d’un amalgame qui n’a rien à voir avec une rigueur scientifique. Mais on pourrait tout aussi bien se demander si cet élargissement de la surface d’application de cette notion ne nous apporte pas un éclairage nouveau sur les enjeux de cette souffrance : reconnaissance par les patients et par les soignants d’une étiologie, sinon commune, du moins trouvant son fondement dans un certain discours contemporain qui formate nos subjectivités.

Quels sont les ressorts du populisme ? - Journée EPhEP 28 janvier 2017

Affiche de la journée "Quels sont les ressorts du populisme ?"

 

L’École met à la disposition de ses étudiants et du public, sur son site Internet, les vidéos de l’intégralité des remarquables contributions qui ont tenté de répondre à la question posée lors de la Journée d’étude de l’EPhEP du 28 janvier dernier : Quels sont les ressorts du populisme ?

 

 

Questions sur la radicalisation - Pensées, analyses et commentaires

Journée EPhEP, le 7 juin 2016, Paris
Le chômage moral est au moins aussi délétère que celui qui est économique.
Les laissés en marge du marché des valeurs morales, celles dont l’appropriation subjective délivre une identité promettant une reconnaissance par le milieu social, sont des candidats naturels à toutes les offres d’emploi.
Après une tentative malheureuse d’appropriation par la violence – petite délinquance – des insignes de la réussite sociale, l’offre d’un kit complet associant une vocation, un appel divin qui justifierait moralement les excès sur autrui – après avoir été soi-même annulé – et l’exercice d’une toute-puissance, sexuelle y compris, rencontre forcément des adeptes, et pas seulement chez ceux appartenant à la religion qui sert de prétexte.

Quelle est la nature de la souffrance avec et pour les enfants de l'immigration ?

La question est de savoir si nous avons une langue commune avec l’enfant d’immigrés.
Souvent il parle peu ou mal sa langue d’origine faute de savoir l’écrire et refuse l’acquisition de la langue d’accueil à cause de la mutation d’identité qu’elle implique.
Il peut ainsi adopter la néo-langue propre à la bande des jeunes, à laquelle il participe, mais qui n’est pas à proprement parler un langage puisqu’elle impose la similitude absolue des locuteurs.

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