E.V.E : Journée "Défense et illustration de la psychothérapie des psychoses en institutions (II)"

Lieu : 
Chapelle de l'Hôpital de Ville-Evrard, 202, Av. Jean Jaurès à Neuilly sur Marne
Date actu: 
17/05/2019 - 09:15

E.V-E

Ecole de Ville-Evrard

Formation à une approche psychanalytique en psychiatrie

(Site Internet :) http://ecoledevilleevrard.free.fr

 

JOURNEE DU VENDREDI 17 Mai 2019

 

Défense et illustration de la psychothérapie des psychoses en institution (II)

De 9h15 à 17h à la Chapelle de l’Hôpital de Ville-Evrard

202, Av. Jean Jaurès à Neuilly sur Marne. R.N. 34. (RER A. Neuilly Plaisance. +Bus 113)

Journée assurée par les crédits généraux de la Formation Permanente de l’Hôpital.  Pour toutes les personnes concernées, remplir une liasse « Formation Permanente » et la transmettre le plus tôt possible au Service de la Formation Permanente.

 Pour toutes les autres personnes, accès libre mais nécessité d’informer de votre venue le Service de la Formation Permanente le plus tôt possible également.

 T° 01 43 09 34 75

 

 

 Défense et illustration de la psychothérapie des psychoses en institution, l'acte II.

 

 

Approfondissant nos travaux de l'an dernier, cette journée mettra l'accent sur le genre d'institutions susceptibles de permettre et de favoriser les psychothérapies et la psychanalyse des psychoses, sur l'implication à long terme, voire à très long terme, qu'implique ce genre de prises en charge, et sur les manières justes de les partager en équipe.

On y testera deux grandes hypothèses. La première, c'est que, si l'on veut éviter un abord purement déficitaire des psychoses, il convient de reconnaître au psychosé la légitimité de la question qui l'anime ; car cette question concerne l'humain en son cœur ; la mettre au jour, c'est lutter contre son écrasement sous les réponses délirantes et hallucinatoires qu'il lui a donné. La seconde, liée de près à la question du transfert, c'est que l'investigation psychanalytique a en tant que telle une valeur psychothérapeutique ; pourvu qu'elle soit au service du dégagement de cette question fondamentale.

Sur cette base, on s'attachera à montrer le respect dû à la subjectivité du vécu psychotique, notamment à la satisfaction subjective des patients en psychothérapie. Ce devoir d'humaniser, peu quantifiable au demeurant, passe par un enrichissement par la parole, voire par une mise en récit d'existences violemment attaquées.

 

 

 

 

Les intervenants

MATIN

 

Modérateurs : Pierre-Henri Castel, Jean-Jacques TYSZLER

 

 Geneviève Nusinovici, Psychologue, Psychanalyste.

 

« Créer un intervalle ? »

 

Pierre AREL, Psychiatre, Psychanalyste.

 

« Demandes en institutions. »

 

Discutant : Alain BELLET, Psychologue, Psychanalyste.

 

Pause

 

Jean Louis PLACE, Psychiatre, Médecin directeur de la Clinique de Chailles.

 Discutant : Thierry JEAN, Psychiatre, Psychanalyste, Maison de Santé d’Epinay sur Seine.

 

« La psychothérapie institutionnelle aujourd’hui »

 

Céline RUMEN, Psychiatre, Médecin responsable à l’ASM 13.

 

« La prise en charge de Monsieur M, qui demande quoi ? »

 

APRES MIDI

 

 Marie José DURIEUX, Psychiatre, Psychanalyste,

 

« L’accueil familial thérapeutique des enfants : un modèle de soin psychique institutionnel ? »

La thérapie institutionnelle des enfants souffrant de psychoses infantiles a pendant longtemps mis à profit  le Placement Familial Thérapeutique rattaché à l'Intersecteur comme outil pour des soins psychiques au long cours nécessaires à ces enfants. Ces PFT, quand ils existent encore, ont maintenant changé de nature et  sont de plus en plus utilisés pour des enfants très jeunes, et même des bébés, présentant des signes de souffrance psychique précoces. Les vingt ans passés comme responsable d’un Accueil Familial thérapeutique de ce type  dans l’Intersecteur de  l’hôpital Robert Ballanger d’Aulnay- sous –Bois devraient me permettre de poser quelques questions sur la nature de ce travail.

 

 

Françoise DAVOINE, Psychanalyste, Maîtresse de conférences à l'EHESS.

 

«Ce que le  travail d'analyste en hôpital psychiatrique pendant trente ans m'a appris»

 

Renseignements : A. Bellet  06 60 67 20 35