Landman C. Dr

Claude Landman : Principales approches utilisées en psychothérapie - 2

Nous en étions restés la fois précédente, à partir de la prise compte du phénomène clinique essentiel que constitue l’hallucination psychotique, nous en étions restés à la question de savoir ce qui fonde la relation de la perception avec la réalité. Donc, se trouve subvertis dans ce cas, les rapports entre le dehors que l’on désigne habituellement comme le monde extérieur ou le monde des objets et le dedans qui est identifié généralement au sujet ou encore au moi.
Prenons tout de suite, afin d’illustrer ce point, c’est-à-dire la subversion des rapports entre le dehors et le dedans, un exemple que je n’ai pas encore évoqué, celui de l’hallucination négative persécutrice du double, telle qu’elle a pu survenir, cette hallucination négative, chez Guy de Maupassant qui l’a décrite dans un livre auquel il a donné un titre évocateur puisque ce livre s’appelle Le Horla.

Claude Landman : Psychopathologie de la vie collective - 2ème tour - cours 5

Logo cours magistralJe vais tenter, ce soir, de vous proposer une réponse conclusive, assurément provisoire, à la question soulevée par le thème que j'ai abordé avec vous, cette année : existe-t-il une psychopathologie de la vie collective au même titre qu'il existe, ainsi que Freud l'a montré, une psychopathologie de la vie quotidienne ? La psychopathologie de la vie quotidienne concerne différentes manifestations symptomatiques – oubli des noms propres, lapsus, actes manqués, etc... – qui sont à rapporter à la singularité du sujet, même si la fonction de la censure qui préside à l'émergence de ces manifestations présente une dimension éminemment sociale et culturelle, du fait de son rapport essentiel avec la dimension de la loi.

Claude Landman : Psychopathologie de la vie collective - 2ème tour - cours 4

Logo cours magistralBonsoir. Vous m’entendez là ? J’ai l’impression que oui, parce que je m’entends mais c’est pas parce qu’on s’entend parler que les autres vous entendent : parfois on parle et on ne s’entend pas parler. Alors je vais quand même vous faire cette confidence qui est que lorsqu’on fait une psychanalyse, en principe, on s’entend parler. Vous savez, ça ne va pas de soi de s’entendre parler, c’est-à-dire d’avoir un retour, d’avoir des effets. Je viendrai tout à l’heure aux effets de la parole, de sa propre parole sur le corps. Et une des difficultés – je fais une petite digression, j’espère que vous me l’autorisez – une des difficultés de l’analyse avec des sujets qui présentent un bégaiement très important, c’est précisément que le sujet a du mal à s’entendre parler : ce n’est pas seulement l’analyste qui a des difficultés, c’est aussi bien le sujet lui-même. C’est une petite notation clinique, encore une fois, qui relève d’une digression.

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