Cadeau M-C. Mme

Marie-Charlotte Cadeau : Jouissance et "folie" féminine -2

La dernière fois nous avons vu brièvement que Lacan, disons dans la première partie de son œuvre, dès les années 50 bâtit son discours sur la sexualité autour du signifiant « phallus ».
Pour ce qui concerne la position masculine, un homme n’est pas « sans l’avoir » tandis qu’une femme est « sans l’avoir ». Le phallus est un signifiant, non un organe. Signifiant majeur de l’ordre symbolique, puisque je vous le rappelle, le phallus désigne d’abord le ratage du signifiant à saisir l’objet, la fleur est « l’absente de tous bouquets» nous dit Mallarmé.
Du coup le phallus devient le représentant du « ratage », il est ce Un référentiel qui devient le référent de l’ordre symbolique, c’est-à-dire du langage, à assurer un pouvoir sur le Réel, tout en le « ratant » cependant au moins partiellement comme la science l’atteste (puisque nous allons parler aujourd’hui logico-mathématique).

Marie-Charlotte Cadeau : Paradoxes et difficultés de la position féminine

Je m’appelle Marie-Charlotte Cadeau. Je vais essayer d’aborder avec vous la spécificité de la psychopathologie féminine, ses paradoxes et ses difficultés.
Je vous dirai dans un sens analogue à celui de Claude Landman, que la difficulté de la psychanalyse est qu’on ne peut ignorer la manière dont le concepts se sont mis en place puisqu’ils ont été inventés, d’abord par Freud pour saisir le Réel clinique qui se présentait. L’évolution de leur « saisie », c’est-à-dire le serrage de plus en plus fin, du Réel mis en place par la structure du langage, mais aussi, si je puis dire, mis au feu d’une évolution historique des mœurs et des mentalités nécessite une connaissance précise de l’histoire de la psychanalyse.

Je pense être amenée au cours de l’année à vous faire trois interventions, ce qui fait très peu bien sûr, lorsque vous jugerez vous-mêmes de l’ampleur de la question. J’essaierai donc de vous donner quelques points de repère essentiels.

Marie-Charlotte Cadeau : Paradoxes et difficultés de la position féminine

Je m’appelle Marie-Charlotte Cadeau. Je vais essayer d’aborder avec vous la spécificité de la psychopathologie féminine, ses paradoxes et ses difficultés.
Je vous dirai dans un sens analogue à celui de Claude Landman, que la difficulté de la psychanalyse est qu’on ne peut ignorer la manière dont le concepts se sont mis en place puisqu’ils ont été inventés, d’abord par Freud pour saisir le Réel clinique qui se présentait. L’évolution de leur « saisie », c’est-à-dire le serrage de plus en plus fin, du Réel mis en place par la structure du langage, mais aussi, si je puis dire, mis au feu d’une évolution historique des mœurs et des mentalités nécessite une connaissance précise de l’histoire de la psychanalyse.
Je pense être amenée au cours de l’année à vous faire trois interventions, ce qui fait très peu bien sûr, lorsque vous jugerez vous-mêmes de l’ampleur de la question. J’essaierai donc de vous donner quelques points de repère essentiels.

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